SNB BP2S
NEGOCIATIONS SUR LA QUALITE DE VIE ET LE CONTRAT DE GENERATION

Notre intégration à la SA est prévue pour octobre 2022 mais elle se concrétise déjà dans les dernières réunions avec les Relations Sociales de BP2S pour le renouvellement de nos accords d’entreprise.
Plus aucune marge de négociation, plus aucune mesure différente de celles déjà en vigueur dans le Groupe.
La plupart des accords signés chez BP2S au cours de ces dernières années étant mieux-disants qu’à la SA, les acquis s’effritent et l’uniformisation se fait par le bas.
C’est pourquoi, nous souhaitions vous expliquer le choix du SNB de ne pas signer les accords de renouvellement du « contrat de génération » et de la « qualité de vie au travail ».
Pourquoi le SNB ne sera pas signataire de l’accord « contrat de génération » ?
Parce qu’aucune nouvelle disposition n’est prévue pour les collaborateurs en fin de carrière.
Seuls les dispositifs de temps partiel existants,
- Temps partiel hebdomadaire de fin de carrière à 80 % payé 80 % et cotisé à 100 %
- Temps partiel hebdomadaire de fin de carrière à 80 % payé 90% et cotisé à 90 %
sont renouvelés alors même qu’ils n’ont jamais été plébiscités par les salariés car ils ne sont pas attractifs financièrement.
Quant au « mécénat de compétences », nouveauté de l’accord BP2S 2021, il n’est qu’une transposition de celui négocié au niveau du Groupe et s’applique déjà de fait à la filiale BP2S.
Pour rappel, au cours des négociations sur le PDV, vos délégués syndicaux SNB avaient demandé un dispositif incitatif en faveur des « seniors » proches de la retraite, comme les rachats de trimestres par exemple.
La Direction n’a jamais voulu aller vers de telles mesures, nous promettant que ce sujet serait abordé lors du renouvellement du contrat de génération.
Parole non tenue !
Le Groupe n’a pas non plus souhaité s’inscrire dans des dispositifs de « pré-retraite », récemment réactivés par de grandes entreprises françaises.
Bref, rien à proposer aux salariés BP2S proches de la retraite en cette période de transformation de l’entreprise avec ses suppressions de postes et ses incertitudes sur l’avenir.
· Pourquoi le SNB ne sera pas signataire de l’accord sur la « qualité de vie au travail » ?
Parce que ce n’est qu’un « catalogue » de dispositions existantes qui permet à la Direction de se donner bonne conscience sans prendre en compte les demandes spécifiques des collaborateurs.
Pour rappel, le SNB n’était pas signataire de l’accord de 2018 pour les mêmes raisons.
Parler de QVT sans collecter au préalable les besoins des salariés, ni envisager de budget spécifique ne nous semble pas la meilleure méthode pour mener à bien un projet d’envergure et
mettre en œuvre une qualité de vie au travail pour tous.